12 Octobre - Drôle d'époque ! [PV Hell]

Claire, enfoncée dans un des fauteuils de la salle commune de Gryffondor, fixait les flammes de la cheminée depuis un bon quart d'heure, plongée dans ses pensées, en faisant abstraction du monde qui l'entourait. Ce n'était même pas le sien, de monde. Le portrait de la Grosse Dame, les tapisseries rouges et or, les profonds fauteuils de cuir, tout ça n'avait pas changé, pourtant ce n'était pas pareil. L'ambiance qui régnait au sein de Poudlard était fébrile, comme en attente des pires évènements. Voldemort était de retour, tout le monde le savait désormais. Tout ça était trop nouveau pour Claire, elle préférait fermer les yeux et repenser à la bonne humeur qui régnait dans son Poudlard à elle. La dernière fois qu'elle y était, James Potter et sa bande faisaient encore des leurs, avec toujours pour cible ce pauvre Severus. Claire n'approuvait pas, mais comme tout le monde elle ne pouvait pas s'empêcher d'en rire. D'autant plus que c'était bien dans son caractère. Même ici, alors qu'elle ne savait pas quand est-ce qu'elle allait pouvoir revoir sa famille, ni même si elle les reverait un jour, elle continuait de sourire et de prendre les choses comme elles venaient. Elle tenait le choc grâce à ça, son optimisme, que certaines mauvaises langues appelaient de la naïveté pure et simple.
Tout ce qui s'était passé ces derniers temps l'avaient chamboulée profondément, néanmoins elle était rassurée par le fait qu'elle n'était pas la seule. Il y avait Hell et Jennifer avec elle, même la bande à James, et puis ces jeunes venus du "futur". Elle n'était pas seule. Mais à chaque fois qu'elle pensait à tout cela, elle trouvait que c'était la chose la plus bizarre qu'elle ait jamais vécue. Et toutes les bonnes paroles de Dumbledore n'y changeriant rien. Elle ne se sentait pas à sa place, elle ne connaissait même pas les trois élèves que le directeur avait dit qu'ils étaient venus aider. Harry, Hermione et Ron. Ils avaient l'air très sympathiques, et Claire était sans doute une des personnes au monde à avoir le moins de préjugés, pourtant elle se demandait pourquoi il avait fallu qu'elle soit entraînée là-dedans. Maintenant qu'elle était là, elle essaierait forcément de faire quelque chose, c'était dans sa nature. Mais elle avait - mis à part Hell et Jenny - perdu tous ces amis, et même si elle ne doutait pas qu'elle saurait s'en faire d'autres dans n'importe quelle époque, ils lui manquaient beaucoup.

Elle était encore perdue dans ses pensées lorsque le bois craqua dans la cheminée, la ramenant un instant à la réalité, si s'en était bien une !

Hell Elizabeth Carmichael se balladait dans les couloirs du château qu’elle connaissait si bien, passant à coté de gens qu’elle connaissait si peu. Même pas du tout, en réalité, mais peu importe – une nouvelle aventure s’était mise dans son chemin, et elle n’allait pas se plaindre de cet évènement qui coupait un peu la monotonie du monde. Cependant, ici, dans cette époque où elle avait été envoyée, les gens étaient tous taciturnes et ne parlaient que d’une chose : Voldemort. D’ailleurs, tous avaient peur de ce nom – alors qu’elle ne savait que trop peu ce qu’il représentait. Selon les explications qu’elle avait reçue dans le bureau du directeur, cet homme n’en était presque plus un, et il tuait tout le monde sur son passage excepté ceux qui acceptaient de s’allier à sa cause. Il voulait absolument la mort de Harry Potter, celui qui lui avait survécu et qu’ils étaient tous – élèves du passé et du futur – venus aider dans le but d’exterminer ce Voldemort qui voulait que les nés moldus n’aient plus le droit de venir à Poudlard et que les sangs purs dominent le monde des sorciers, tandis que les sorciers en général devaient dominer les moldus, et que lui se retrouvait en tant que chef des sangs purs. Alors qu’il était sang melé. Enfin bref, en clair, il était encore plus taré qu’elle et elle se ferait un plaisir de chercher les « horcruxes » avec ce Harry Potter et sa bande, sa descendance et ascendance histoire de l’éliminer de ce monde. Sans pour autant faire trop ami-ami avec eux, le fait qu’ils soient tous unis pour une même cause ne changeait en rien le caractère de Hell Elizabeth.

Sans s’en rendre vraiment compte, la jeune rouge et or avait monté les escaliers jusqu’au sixième étage et se retrouvait devant le tableau de la grosse dame. L’envoyée du passé prononça le mot de passe et entra dans la pièce qui, elle, n’avait en rien changé depuis son époque : le feu était au même endroit, les couleurs tout aussi chaudes et les gros fauteuils en cuir à peine plus défoncé qu’il y a quelques années. Assise dans l’un de ses fauteuils, sa meilleure amie : Claire Delille. Avec cette fille, elles se complétaient, et, à vrai dire, elle et Jennifer étaient jusque maintenant les seules attaches qu’elle tolérait, sans pour autant montrer qu’elle les appréciait. Hell savait pertinemment bien qu’elles l’adoraient, et qu’elle excerçait sur elle le même intérêt mystérieux et animait la même curiosité que chez les autres personnes. Cependant, elles ne l’accablaient pas de questions sur ses pensées et son comportement, lui laissant cet espace de liberté dont elle avait besoin.

Hell s’assit dans le fauteuil à coté du sien et rejeta ses longs cheveux chatains en arrière avant de pointer sa baguette sur le feu et de le ranimer un peu d’un sortilège informulé.

Claire venait d'être tirée de ses pensées par le craquement du bois dans la cheminée. Elle releva la tête et vit quelqu'un venir s'asseoir dans le fauteuil à côté du sien. C'était Hell Elizabeth, sa meilleure amie. Claire la vit ranimer le feu d'un sortilège informulé. Elle n'avait rien dit depuis qu'elle s'était assise. Heureusement que la jeune Gryffondor y était habituée, depuis le temps. Hell lui avait toujours inspiré une sorte de fascination, elle était entourée de mystère. Elle avait une personnalité si complexe que Claire était certaine que jamais personne ne parviendrait à connaître son amie parfaitement. Elle-même ignorait beaucoup de choses sur Hell, et elle avait appris à ne pas l'embêter avec des questions stupides ou inutiles.
Parfois la jeune fille se demandait comment son amie faisait pour vivre avec un tel aura de mystère autour d'elle, elle était si distante quelquefois. Claire avait au contraire une personnalité très facile à déchiffrer. C'est sans doute pour cela qu'elle se faisait tant d'amis. Oh, bien sûr, Hell aussi avait son nombre d'admirateurs, c'était une jeune fille très belle aussi, mais toutefois si complexe qu'il était difficile de l'aborder.
Claire s'était habituée à tout ça. Et elle était bien contente qu'en ce moment sa meilleure amie soit avec elle. La jeune Delille était à la fois effrayée par l'aventure qui les attendait, mais en même temps impatiente d'en découdre. Tout cela faisait un tel remue-ménage en elle qu'elle avait l'impression que tout le monde l'entendait.
Elle se décida à parler la première, comme assez souvent :

- Les meubles n'ont pas bougé, et pourtant c'est si... différent.

Claire n'attendait pas de réponse de la part de Hell, elle savait que c'était elle qui déciderait si sa phrase méritait une suite ou pas.

[HJ : Si mon RP ne colle pas avec la personnalité de mon personnage dans la présentation, préviens moi tout de suite, parfois j'hésite car je ne le connais pas encore totalement ^^]

Claire avait relevé sa tête, s’était apparemment rendue compte de la présence de quelqu’un à cause du feu qui avait bougé dans la cheminée. Durant quelques secondes, elle s’était tue, attendant peut-être de voir si Hell parlerait pour une fois la première.

Elle appréciait beaucoup la jeune Delille et sa compagnie, peut-être parce-que cette fille était une des seules à avoir plus ou moins compris le systhème de fonctionnement pour ne pas s’attirer ses foudres. Parfois, Hell avait l’impression que sa meilleure amie la comprenait sur certains points obscurs aux autres, peut-être même qu’elle avait réussi à cerner une partie de sa personnalité. Après tout, pourquoi ne serait-ce pas le cas ? Claire était intelligente, bien que parfois naïve, et également pleine de bonne volonté et d’un optimisme qui lui permettait de voir plus loin que les autres, d’arriver à comprendre des choses dont les autres, pour la plupart si terre-à-terre, ne trouveraient jamais le fonctionnement.
Claire ne la fatiguait pas, lui donnait parfois un peu de bonne humeur et la faisait sourire, intérieurement et de temps en temps extérieurement. Elle méritait sa compagnie.
Quand à Hell, elle savait qu’elle lui inspirait une espèce de fascination, peut-être même maintenant plus forte que sur les autres étant donné qu’elle passait plus de temps avec elle et Jennifer qu’avec les autres.
Les deux filles, bien que différentes, étaient toutes deux des personnes avec qui il était presqu’impossible de s’ennuyer, bien que Hell s’ennuie souvent et rapidement. Elles vivaient en Symbiose mutualiste, avec avantage pour chacun. Il était donc (presque) tout naturel qu’elles s’apprécient, bien que tout ça soit obscur aux yeux du commun des mortels.

- Les meubles n'ont pas bougé, et pourtant c'est si... différent.

Silence. Que répondre à cela ? Hell ne parle pas pour ne rien dire, et elle sait que Claire ne se vexera pas qu’elle ait éludé sa phrase, et qu’elle saura que oui, sa meilleure amie l’a écoutée, entendue, que dans sa tête elle a tenu compte de cette remarque inutile mais que non, elle n’a rien à dire là-dessus. De toute manière, le but était simplement d’engager les mots, n’est-ce pas ?

- Peut-être qu’à cette époque, on trouvera quelque chose d’amusant à faire ? Je ne regrette pas d’être venue ici, du moins jusqu’à maintenant.

Bizarrement, Hell avait parlé comme si c’était leur choix d’être venues à cette époque. Un choix, et non pas le hasard, non pas une formule qui avait mal tourné. En même temps, il n’était pas rare qu’elle tourne ses phrases de telle sorte que, volonté ou pas, elles décontenancent l’interlocuteur par leur étrange sous entendus qui n’en sont pas toujours.

Hell avait mis quelque temps à répondre, mais Claire ne s'était pas formalisée. Elle savait que son amie l'avait entendue et lui parlerait à son tour quand elle estimerait cela nécessaire.

- Je sais. C'est sans doute le truc le plus dingue que j'ai fait dans ma vie. J'ai juste peur qu'on ne puisse jamais rentrer...

Et cela signifierait perdre ses parents, perdre ses amis, perdre ses repères à tout jamais ? La jeune fille était terrifiée à cette idée, et souvent elle se demandait pourquoi elle n'était pas restée sagement dans sa salle commune le fameux jour où tout cela s'était déclenché.
Mais poussée par son optimisme, elle sentait qu'il fallait qu'elle arrête de penser à tout ça pour se concentrer sur ses nouvelles tâches. Il fallait aider ce Harry Potter à retrouver des Horcruxes ? Qu'à cela ne tienne, elle ferait tout son possible pour se montrer utile. Il fallait bien trouver quelque chose à faire, non ? Même si ce quelque chose ne serait pas si amusant qu'elle se forçait à se l'imaginer. Claire se demanda si elle aussi envisagait d'aider ces inconnus. Vu le caractère de son amie, ce serait bien possible.

Claire avait discrètement interrogé les élèves sur quelque chose qui la turlupinait beaucoup aussi. Si Harry était le fils de Lily Evans, alors peut-être qu'elle aussi avait un futur enfant à Poudlard ? Ses recherches s'étaient jusqu'alors révélées infructueuses, et même si elle ne voulait pas l'avouer, elle était terriblement déçue.

- Je sais. C'est sans doute le truc le plus dingue que j'ai fait dans ma vie. J'ai juste peur qu'on ne puisse jamais rentrer...

- J'ai envie de faire des choses folles, impossibles et amusantes. Je m'ennuie déjà, c'est aberrant.

L'air absent qu'avait affiché Hell en prononçant cette phrase ne faisait que confirmer son ennui. Claire ne s'en étonna pas, elle savait que ce n'était pas dirigé contre elle. C'était juste la personalité de son amie qui était ainsi, elle s'ennuyait vite tout en détestant s'ennuyer. Un peu comme si ce qui se passait autour d'elle était trop banal et trop facile. C'est vrai qu'à côté d'elle tout semblait assez fade et prévisible.
Claire n'était pas dans le même état d'esprit que son amie. L'optimisme un peu trop forçé que certains appelent naïveté chez elle a toutefois ses avantages non négligeables : le moindre petit évènement quelque peu particulier semblait totalement nouveau aux yeux de la jeune fille, qui de ce fait n'arrivait jamais à s'ennuyer plus de cinq minutes.

Elle repensa à ce qu'impliquait la réponse de Hell. Avait-elle quelque chose en tête ? Fallait-il qu'elle lui demande ? Risquait-elle d'être embarquée dans on-ne-sait quelle nouvelle aventure ? Claire avait pplus que son compte de choses folles et impossibles pour le moment. D'ailleurs elle ne voyait pas comment elles arriveraient à trouver quelque chose à faire qui soit plus délirant et inimaginable qu'un saut dans le futur. Mais bon, après tout, futur ou pas, on était à Poudlard, et il s'était rarement écoulé plus d'une année sans qu'un évènement totalement imprévisible se produise dans l'enceinte du château.

Claire regarda son amie se lever et se diriger vers la fenêtre. Elle ne savait pas trop quoi lui répondre, après tout elle avait assez peur de sortir une idée trop folle ou complètement irresponsable, même si c'était rarement le cas.

- Les Horcruxes

Les mots avaient à peine effleuré ses lèvres, pourtant elle était sûre que Hell l'avait entendue. Et qu'elle sauraient ce que ce mot impliquait. Les récupérer seraient sans doute la chose la plus effrayante et la plus dangereuse qu'elles auraient jamais fait, sinon pourquoi Dumbledore aurait-il besoin de leur aide ?

Un peu après que Hell ait dit qu'elle voulait faire des choses folles, Claire, dans un murmure, lui rétorqua ce fameux nom - celui pour lequel elles étaient les bienvenues dans cette époque, même si elles n'avaient apparemment rien à voir dans cette histoire. Celui qui allait peupler leur vie à partir d'aujourd'hui, sur lequel elles devraient réfléchir, pour lequel elles devraient agir : les horcruxes. Le mal incarné - même Hell, qui ne croyait théoriquement (et habituellement en pratique aussi) ni au bien ni au mal, l'avait accepté : les horcruxes étaient horribles. Pourtant, même si leur quête promettait d'être alléchante, là maintenant tout de suite, elle s'ennuyait quand même !

- Claire...tu n'aurais pas envie de voir à quoi ressemble notre ancien lieu de réunion ?

Le clan, composé de Claire, de sa cousine et d'elle même avait un lieu de réunion : la cabane hurlante. D'après ce qu'elles avaient cru comprendre ces derniers jours, ceux qui se donnaient le nom de "maraudeurs" l'avaient également adopté, ce dont elles n'étaient pas au courant à l'époque.

Il était exactement 23h36. Cela faisait pas mal de temps que le couvre feu avait sonné, mais elle s'en fichait comme de sa première chaussette, et ce n'était pas nouveau.

Hell venait d'avoir cette idée, soudainement : ça lui donnait un but pour sortir, et nom de merlin, il fallait qu'elle sorte de cette salle commune si étouffante. Il fallait qu'elle bouge. La claustrophobie la gagnait, dans ce lieu fermé que, pourtant, elle aimait beaucoup. Il lui semblait être ici pour rien, avoir changé d'époque pour les coucougnettes de ce volmachin - qui n'avaient pas du servir depuis un paquet de temps, voir jamais. S'assoir dans le fauteuil de cette salle aux couleurs chaudes, elle pouvait le faire aussi en ce temps là. Et elle avait envie de voir ce qui avait évolué, non pas par curiosité, mais pour savoir ce qui pouvait la distraire plus de cinq minutes.

Claire avait de la chance : elle ne connaissait pas cet ennui, cette lassitude. Comment pourrait-elle vivre cela, elle qui se réjouissait d'un rien et qui vivait tout avec bonne humeur, à 200 % ? "Le plaisir est la seule raison de vivre valable" toutes deux le pensaient, l'appliquaient, mais selon leurs caractères, les clauses différaient. Et il était bien plus facile pour Claire d'atteindre ce plaisir, ce bonheur.

"Hell, éternelle insatisfaite, que pourrait-on faire pour réussir à t'atteindre au coeur, à l'orgueil, à ta confiance en toi ?" Pas grand chose, darling.

Avec la rentrée, j'ai eu du mal à venir ^^ on dirait que notre pub marche moyen... =(

- Claire...tu n'aurais pas envie de voir à quoi ressemble notre ancien lieu de réunion ?

La destinataire de cette question eut un grand sourire. La cabane hurlante ! Comment avait-elle pu ne pas y penser plus tôt ? C'était tellement évident pourtant. Les lieux seraient-ils restés comme dans son souvenir ? Y aurait-il toujours cette atmosphère feutrée, qui avait pourtant été le lieu de nombres de rires ? Claire éprouva tout à coup une envie irrésistible d'aller sur place. Vérifier par elle-même, en quelque sorte. Bien qu'il fut presque minuit, elle ne ressentait nullement le moindre signe anonciateur de sommeil.
S'extirpant avec difficulté du profond fauteuil de cuir sur lequel elle était assise, la jeune Gryffondor rammassa son écharpe posée sur le sol à côté d'elle et la fit passer trois fois autour de son cou gracile.

- Ancien ? Ce n'est pas le mot que j'aurais employé, répondit-elle avec un clin d'oeil.

Ce n'était pas vraiment dans les habitudes de Claire de sortir du château après le couvre-feu, et même si ce n'était pas non plus la première fois, elle ressentait encore cette légère sensation de culpabilité au creux de son ventre. Elle n'aimait pas désobéir aux règles. Elle ignorait pourquoi, mais elle avait l'impression de faire de la peine aux gens qui les avaient instauré. Elle repoussa ces pensées idiotes d'un petit geste de la main et se tourna vers Hell.

- On y va ?

Question futile, puisque c'était Hell qui avait proposé l'idée. En fait la question était plus adressée à son inconscient, comme pour se persuader qu'elle ne faisait rien de mal.

" Juste une petite balade, c'est tout, rien de dangereux."

Rien de dangereux ? Il aurait fallu qu'elle en fasse part à Hell...

- Ancien ? Ce n'est pas le mot que j'aurais employé

- On y va ?

- Claire, arrête de stresser ! T'en as envie, ça crève les yeux, et même si tu as une retenue, et alors ? Ils ne t'en voudront pas...regarde moi, combien de fois ai-je enfrein les règles ? Un nombre incalculable, et pourtant, ils m'aiment toujours autant, et même plus !

Mais si tu veux que je te dise que ce n'est pas dangereux, oublie ! ça l'est, nous le savons aussi bien l'une que l'autre. Mais et alors ?

- Alors il se trouve que je ne suis pas comme toi, Hell. Je n'ai pas envie qu'on m'aime parce que j'ai fait tellle ou telle chose de mal.

- Mais pour ce soir je suis d'accord avec toi. C'est bon, j'oublie le danger et les règles, ajouta-t-elle avec un sourire.

- Bon alors, on y va cette fois ?

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